Pour faciliter les échanges et voyages avec certains pays, les États-Unis ont mis en place un système d’exemption de visa, destiné aux ressortissants des États participant au programme. C’est ainsi, à titre d’exemple, qu’environ 20 millions de personnes ont voyagé aux États-Unis sans visa en 2013. Seule condition : obtenir une autorisation préalable via un formulaire en ligne. Cependant, suite aux récents attentats ayant eu lieu en Europe, les conditions d’accès au territoire américain ont été renforcées fin 2015, et le programme d’exemption de visa a lui aussi connu quelques modifications, tout en gardant son objectif premier d’alléger les démarches.

Le Programme d’Exemption de Visa : une procédure simplifiée pour voyager aux États-Unis

Le Programme d’Exemption de Visa (Visa Waiver Program) permet, pour les ressortissants ou citoyens des pays concernés, de voyager aux États-Unis pour affaires ou loisirs sans l’obtention préalable d’un visa, et pour une durée maximale de 90 jours. La procédure est alors simplifiée par rapport à celle du visa, et il suffira d’effectuer une demande dans le système électronique d’autorisation de voyage (ESTA). L’objectif : réduire les risques en matière de sécurité en déterminant à l’avance les voyageurs à risque, et réduire les formalités papier sur place via un système automatisé.

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A cet égard, un site internet a été conçu par le Department of Homeland Security, sur lequel on trouve un formulaire à remplir. Une fois les données personnelles renseignées, la demande est traitée et l’autorisation accordée automatiquement (ou non) après confrontation avec les bases de données des services d’immigration.

L’autorisation, valable pour entrées multiples, ne garantit pas pour autant l’admission automatique sur le territoire américain. Elle permet simplement aux voyageurs d’embarquer dans un vol ou croisière à destination des États-Unis, mais dans tous les cas, il faudra passer devant un officier d’immigration.

L’ESTA est devenue obligatoire depuis le 12 janvier 2009, et les voyageurs se rendant aux États-Unis sans avoir au préalable obtenu l’autorisation « ESTA » pourront se voir retardés par les formalités administratives ou même, le cas échéant, se voir refusés à l’embarquement. Notons également que même les personnes en transit aux États-Unis doivent solliciter une autorisation ESTA depuis l’abandon du programme de transit sans visa.

Qui peut bénéficier du Système électronique d’autorisation de voyage ?

Tout citoyen d’un des pays éligibles peut prétendre à l’ESTA, la liste ayant été définie par la sécurité intérieure américaine. Seules conditions : posséder la nationalité du pays ainsi qu’un passeport valide.

Les 38 pays suivants sont bénéficiaires du programme (dont 30 pays de l’Union Européenne) : Allemagne, Andorre, Autriche, Australie, Belgique, Brunei, République de Corée, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Islande, Irlande, Italie, Japon, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Monaco, Norvège, Nouvelle, Zélande, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Saint Marin, Slovaquie, Slovénie, Singapour, Suède, Suisse, République Tchèque.

En revanche, les citoyens de ces 38 pays également ressortissant d’Irak, Iran, Syrie ou Soudan ne peuvent bénéficier de l’ESTA et devront passer par la voie classique du visa, de même que les ressortissants des pays éligibles ayant été présents dans ces mêmes pays après le 1er mars 2011. Cette modalité nouvelle a été rajoutée fin 2015 suite à la vague d’attentats en Europe.

L’ESTA : une procédure en ligne automatisée et facilitée

La procédure ne présente pas de difficulté particulière et l’autorisation est généralement accordée quasi-instantanément, au maximum sous 72 heures. Il est donc recommandé de s’occuper de l’autorisation au moins 3 jours avant le départ, même si le plus prudent consiste à en faire la demande dès le voyage envisagé. Pas d’inquiétude quant à la réponse, 99% des voyageurs se voient accorder l’autorisation ESTA.

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La personne souhaitant obtenir l’autorisation doit ainsi communiquer son identité, des informations concernant le voyage tel que le numéro de vol, et enfin répondre à des questions relatives aux critères d’admission (maladies contagieuses, condamnations…). Petite précision : si le site est traduit dans une vingtaine de langue, les informations à porter sur le formulaire doivent nécessairement être fournies en anglais !

Conformément au Travel Promotion Act de 2009, une taxe de 14 dollars est exigée depuis le 8 septembre 2010 pour toute demande d’ESTA. Elle comprend les frais de traitement de la demande de 4 dollars et les frais d’autorisation dès lors que la demande est approuvée, établis à 10 dollars. Le prix de l’ESTA via nos service est de 59€ puisque nous effectuons pour vous les démarches.

Une fois la demande approuvée, celle-ci est valable pour une durée de deux ans, ou si celui-ci expire avant, jusqu’à la date de validité du passeport. Pour pouvoir vérifier le statut de la demande, il suffit de se rendre sur le site officiel et de consulter son dossier via le numéro fourni lors de la demande.

Une fois arrivé sur le territoire américain, les titulaires de l’ESTA n’auront plus qu’à remplir la fiche de déclaration de douane bleue, et non plus la carte verte I-94W : celle-ci n’est obligatoire que pour voyageurs non-titulaires d’une autorisation « ESTA ». De même, nul besoin de se munir d’une copie de l’autorisation, les statuts de chaque passager sont informatisés et directement disponible lors des contrôles.

Dans quels cas faut-il obtenir une nouvelle autorisation « ESTA » ?

Dans certains cas il vous faudra obtenir une nouvelle autorisation « ESTA » ;

  • Après l’obtention d’un nouveau passeport.
  • Changement de sexe, de nom ou prénom ou de nationalité.
  • Changement de la situation personnelle et des antécédents (par exemple une condamnation pour délit ou une maladie transmissible).

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