Times square et sa vie trépidante

Pour se plonger au cœur de la ville et découvrir sa formidable vitalité, rien de tel que de pénétrer dans Times square. En plein centre de Manhattan, ce quartier va surprendre le plus rétif des voyageurs. C’est sûr, nous sommes bien à New York. Il suffit de lever la tête pour s’en persuader. Times square est une orgie de publicités colorées et animées mais donne aussi l’impression de petitesse face à ces buildings démesurés. Ce quartier reste dynamique à toute heure du jour et de la nuit.

L’Empire State building

Une autre vision de la ville est possible en grimpant au sommet de l’un de ses monuments majeurs. L’Empire State building exprime sa puissance mais en finesse grâce à l’utilisation d’une architecture art déco. Ce gratte-ciel offre une vue imprenable sur la ville et les alentours. Optez pour le lever du jour pour voir poindre le soleil ou pour la tombée de la nuit afin d’admirer les immeubles qui se parent de lumières.

Central Park

Pour une pause dans le rythme trépidant de New-York, il existe un havre de paix que les New-Yorkais apprécient particulièrement. Pause en famille, sport ou encore balade reposante, Central Park est le lieu idéal pour se ressourcer et profiter d’un immense espace de nature au cœur de la ville. C’est un parc historique et un écrin de verdure qui fait partie des endroits les plus célèbres au monde.

Le Metropolitan Museum of Art

Instant culture avec ce fameux musée qui ne compte pas moins de deux millions d’œuvres telles que sculptures grecques et romaines ou peintures européennes. Découvrez également les œuvres du MET issues des collections d’Asie ou d’Océanie

La statue de la Liberté

Incontournable passage d’un séjour à New-York, la statue de la Liberté se dresse sur 46 mètres de haut et voit la rivière couler à ses pieds. Vous y aurez une vue incroyable sur Manhattan.

La High Line

Ce parcours urbain a été imaginé sur l’ancienne voie ferrée inexploitée depuis 1980 et transformée en promenade de 2,3 kilomètres. Il est ponctué de jardins arborés et d’étendues d’eau. On y découvre l’originalité d’une architecture contemporaine. La High Line offre un point de vue unique sur la ville. Il existe 11 escaliers et 5 ascenseurs pour monter sur cette voie.

Avant de quitter New-York, optez pour un passage dans les boutiques de Soho ou par un passage sur le mythique pont de Brooklyn !

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Un séjour de luxe sur l’Atlantique Nord

Contrairement aux croisières habituelles, une traversée de l’Atlantique ne brille pas par ses escales, inexistantes. C’est donc par le service et le luxe à bord du navire que vous serez émerveillés. Le Queen Mary 2 ne déroge pas à cette règle centenaire. Le navire propose ainsi un service de premier ordre. Un gigantesque tea time est servi chaque jour dans la tradition britannique, tandis que les dîners sont suivi de bals où la tenue correcte est de rigueur.

La décoration du Queen Mary 2 fait appel à la plus pure tradition des liners britanniques du siècle dernier.

De nombreux ponts sont offerts à la balade et à la contemplation de l’océan. Des salles de sport, cinq piscines, plusieurs salles de spectacles, un cinéma, et même un casino sont également à la disposition des passagers. Pour les plus curieux, ne manquez pas d’assister aux conférences organisées à bord, ou de finir votre soirée au planetarium.

Le Queen Mary 2 : la meilleure façon d’arriver à New-York ?

Le départ traditionnel du Queen Mary 2 s’effectue depuis Southampton, qui avait accueilli autrefois les célèbres Mayflower et Titanic, notamment. Le port britannique est accessible depuis la France en car, en avion, ou en ferry.

La traversée vers New-York s’effectue en cinq jours, une performance remarquable pour un navire de cette taille. L’avantage indéniable de ce voyage réside dans la disparition du décalage horaire : chaque journée à bord dure 25h, ce qui permet aux passagers de débarquer à New-York sans jet-lag.

Le Queen Mary 2 propose de nombreuses activités propices à la détente et la relaxation, comme ce magnifique planétarium.

L’arrivée à New-York est tout simplement incroyable, surtout en été, quand le soleil éclaire la ville assez tôt. Le navire passe sous le pont Verrazano, puis découvre la statue de la Liberté. Il remonte ensuite l’East River, avant d’accoster à Brooklyn. Il est alors temps de débarquer pour passer le service d’immigration, avant d’entrer réellement sur le territoire américain. Attention, toutefois : une arrivée en bateau ne dispense pas de l’ESTA, d’un éventuel Visa, et des déclarations en douane habituelles.

Un voyage abordable ?

Ne nous voilons pas la face : traverser l’Atlantique à bord d’un bâtiment de ligne coûte bien plus cher qu’un voyage en avion. Les prix démarrent aux environs de 1000€ par personne pour une cabine simple, autour de 1600€ pour une cabine avec balcon. Un prix élevé à l’heure des vols low-cost, mais le Queen Mary 2 est un voyage en soi, et pas un simple moyen de transport.

Pratiquement tout est inclus dans votre voyage. La cabine, bien évidemment, mais aussi le restaurant, les spectacles, les salles communes, et la plupart des activités. Auxquels on doit bien évidemment rajouter les rencontres d’exception, et une ambiance indescriptible. Il s’agit ainsi de cinq journées en pension complète dans un hôtel 5 étoiles, qui vous une arrivée exceptionnelle dans une ville à découvrir absolument.

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Le Queen Mary 2 : le dernier liner

Pour les nostalgiques de la belle époque, ou simplement pour ceux qui craignent l’avion, le Queen Mary 2 propose un voyage, et un séjour, tout simplement mémorables. Le Queen Mary 2 est en effet le dernier bâtiment de ligne, ou liner, encore en service. Cette gamme de bâtiments a été conçue il y a plus d’un siècle. Elle était spécifiquement destinée à réaliser la traversée rapide de l’Atlantique dans de grandes conditions de luxe. Tout le monde garde en mémoire l’intérieur luxueux du Titanic, le salon art déco du Normandie, ou le design très sixties du France.

L’arrivée des avions à réaction transatlantique marque cependant la fin de l’âge d’or des liners. Au point qu’on en annonce régulièrement la fin, depuis les années 1970. En 1998, la compagnie britannique Cunard annonce cependant vouloir construire un nouveau liner afin de remplacer le Queen Elizabeth 2. Le Queen Elizabeth 2 était alors le dernier liner à avoir été construit… en 1969 !

Affiche de la compagnie britannique historique, la Cunard Line

Un navire construit en France pour faire vivre la tradition britannique

La construction du Queen Mary 2 s’avère alors un véritable défi, relevé par les chantiers français de Saint-Nazaire. Après deux années de construction, le Queen Mary 2 entre en service au sein de la Cunard en 2004. A son entrée en service, c’est le plus grand navire du monde. Mais il présente une ligne fine et élancée que n’ont pas les paquebots modernes, qui ressemblent à des immeubles flottants. Le Queen Mary 2 est, en effet conçu, pour naviguer très vite, et est taillé pour affronter les plus hautes vagues et les pires tempêtes de l’Atlantique Nord, sans jamais faillir.

Unique en son genre, il offre alors une alternative aux croisières traditionnelle. Le Queen Mary 2 permet en effet de revivre les voyages transatlantiques mythiques du début du 20^ème siècle, dans des conditions de sécurité et de confort jamais égalées.

La semaine prochaine, nous reviendrons sur le déroulement du voyage, et sur l’arrivée fantastique dans la ville de New-York !

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Où voyager en low-cost ?

L’essor du low-cost transatlantique vient du Nord, des compagnies islandaises et scandinaves notamment. Elles ont initialement proposé des vols à bas prix depuis leurs plateformes respectives au début de la décennie. Depuis quelques années, elles se sont installées à Londres, à Paris, et même à Nice. De l’autre côté de l’Atlantique, elles desservent New-York mais aussi Boston, la Floride, la Californie et même les Antilles.

Norwegian est aujourd’hui leader sur le marché des vols low-cost transatlantiques

Les Français peuvent donc profiter de tarifs réduits pour la plupart des grandes destinations touristique d’Amérique du Nord. Les compagnies étant récentes, les vols se font généralement à bord d’Airbus A350 ou de Boeing 787, des avions récents et confortables.

Des tarifs vraiment low-cost

Les tarifs dépendent bien évidemment des dates de départ, et de chaque compagnie.

Chez Norwegian, les Paris/New-York débutent aux environs de 280€. Certains vols de dernières minutes descendent sous les 250€. Notez que Norwegian propose également des vols directs pour la Floride, notamment Orlando et son attraction phare, Disney World ! D’autres compagnies proposent des prix intéressant. Citons notamment Air Transat, XL Airways, ou encore l’Islandais Wow Air, avec escale pour ce dernier.

Par comparaison, les compagnies régulières comme Air France ou Delta peinent à proposer des tarifs sous les 450€.

Quels avantages, quels inconvénients ?

En dehors du tarif, les avantages dépendent de chaque compagnie. Pour Norwegian, son principal point fort est d’offrir un tarif bas au départ de Roisy-CDG et de New-York-JFK. Deux aéroports bien desservis par les transports en commun. Wow Air, de son côté, propose des escales longues durées en Islande, une belle destination touristique. Plus originale, La Compagnie ne propose que des vols business, forcément plus chers qu’un vol classique. Mais ils restent très compétitifs par rapport aux sièges business d’Air France ou de Lufthansa.

Sans être vraiment low-cost, Air Transat propose déjà depuis longtemps des vols économiques à destination du Canada.

Voyager low-cost présente cependant de vrais risques de surcoûts. En effet, au-delà du billet low-cost, tout vous sera facturé au prix fort. C’est notamment le cas des bagages en soute, du choix du siège, des repas, et des boissons. De quoi rapidement rajouter 150€ de surplus au prix de votre billet. Le tarif se rapproche alors beaucoup de ceux des compagnies régulières, qui ont l’avantage d’assurer des vols avec correspondance, par exemple.

Les vols low-cost sont une excellente solution pour les voyages d’agrément de courte durée. Pour des séjours plus longs, ou pour des destinations shopping, des compagnies classiques offrant plus de bagages en soute sont peut-être préférables.

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Partie 5 : San Francisco, le joyau de la Californie

Si Los Angeles a marqué le cinéma par sa lumière, la ville et la baie de San Francisco brillent par leur beauté purement visuelle.

Des décors qui inspirent l’identité visuelle des films

Les rues en pente en le tramway ancestral suffisent à ancrer un film à San Francisco. Cela concerne aussi bien des films d’action comme Rock, des policiers, avec L’inspecteur Harry, ou même des dessins-animés comme Vice-Versa. Le film d’animation Les Nouveaux Héros des studios Disney se déroule ainsi à San Fransokyo. Dans cet univers alternatif, la ville de San Francisco a été reconstruite par des Japonais après un tremblement de terre, mêlant l’architecture californienne au style de Tokyo.

Dans les Nouveaux Héros, ou Big Hero Six en version originale, San Fransokyo est une version de San Francisco fortement inspirée par la culture japonaise.

Sur la baie, le Golden Gate a servi à l’action de nombreux films, notamment Vertigo de Hitchcock, un James Bond, et certaines scènes de la Planète des Singes, l’Affrontement, et du remake de Godzilla de 2014, pour ne parler que des films les plus récents. Le pont apparaît également dans de nombreuses itérations de Star Trek. À la télévision comme au cinéma, c’est là que se trouve le siège de Starfleet, le commandement de l’Enterprise.

Toujours sur la baie, l’ancienne prison et l’île d’Alcatraz ont également marqué les imaginaires de plusieurs générations. Burt Lancaster, Clint Eastwood et Sean Connery ont tous connus les affres des geôles californiennes.

San Francisco : une ville qui se prête aux films d’ambiance

San Francisco a marqué les esprits avec certains des meilleurs thrillers américains, comme Basic Instinct ou encore Zodiac. Mais la ville incarne également la lutte pour les droits sociaux, avec des films comme Harvey Milk. Certaines séries télévisées ont également mis San Francisco à l’honneur. Récemment, la ville a été vue sous occupation japonaise dans la réalité alternative de The Man in the High Castle. L’esprit de liberté de la cité californienne a également été brillamment incarné dans la série Sense8.

Le célèbre tramway qui arpente les rues en pente de San Francisco est régulièrement mis à mal par les films d’action américains, comme ici dans Rock de Michael Bay.

Assurément, San Francisco est la cité idéale pour terminer un long séjour américain sous le thème du cinéma. À la fois paisible et vivante, la ville offre des paysages très variés. De quoi se ressourcer avant votre vol retour.

À moins que vous ne souhaitiez continuer votre séjour cinématographique ? En effet, le sujet n’a été qu’effleurer, et de nombreuses autres villes mériteraient le détour. De la capitale Washington à Détroit, en passant par Philadelphie et Houston, les combinaisons sont innombrables !

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Partie 4 : Los Angeles, le berceau d’Hollywood

Au Sud-Ouest de Las Vegas, vous vous engouffrerez dans la Cité des Anges. Los Angeles est une cité à vivre bien plus qu’à voir. Énorme mégalopole, la ville est le siège d’Hollywood et de la plus grande industrie cinématographique du pays. La plupart des grands studios s’y sont installés pour profiter de l’ensoleillement de la Californie. Il est possible de visiter une partie de ces studios, et bien évidemment plusieurs parcs à thème autour du cinéma. Si la Floride accueille les plus grands parcs d’attraction Disney et Universal, la Californie héberge toujours les premiers parcs des deux franchises.

Los Angeles : une source d’inspiration à portée de main pour les studios d’Hollywood

Mais il sera encore plus intéressant d’arpenter la ville à la recherche des décors naturels de vos films préférés. Et il est vrai que de nombreuses sagas mythiques s’y déroulent. Le Fox Plaza est ainsi le célèbre Piège de Cristal du premier Die Hard avec Bruce Willis. Tous les films de la saga L’Arme Fatale se déroulent aussi à Los Angeles. Certains quartiers typiques de la ville vous rappelleront des grands films cultes comme Chinatown ou La La Land.

Comédie, thriller, action… Tous les genres cinématographiques sont représentés à Los Angeles.

Une ambiance lumineuse unique en voie de disparition

Mais c’est surtout de nuit que la ville vous plongera dans l’ambiance des meilleurs films d’Hollywood. L.A. Confidential de Curtis Hanson, mais surtout Heat et Collateral de Michael Mann ont littéralement transcendé Los Angeles, avec une esthétique nocturne particulièrement soignée. Dans ce domaine, citons également Mulholland Drive de David Linch, ou le classique de 1950, Sunset Boulevard. Les nouveaux éclairages publics aux LED ont cependant éliminé une partie du charme de tous ces films. La lumière orangée propre à Los Angeles disparait en effet progressivement au profit d’une lumière plus blanche, mais aussi plus écologique.

Collateral, de Michael Mann, est le premier film intégralement tourné en numérique, de nuit, dans les rues de Los Angeles.

La ville aura été également souvent ré-imaginée par les films de science-fiction. Les films Blade Runner, principalement tournés en studios, se déroulent ainsi à L.A. La ville y est physiquement méconnaissable, mais l’ambiance éclectique et cosmopolite y est parfaitement retranscrite.

Avant de reprendre l’avion pour le vieux continent, une dernière étape s’impose, quelques kilomètres plus au Nord: San Francisco.

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Partie 3 : La route vers l’Ouest

L’option road-trip

Si vous avez choisi la voiture de location, vous avez le choix entre deux itinéraires principaux. La route 80 est la plus directe et vous amènera à travers le Wyoming et l’Utah. Vous y retrouverez les décors naturels du Secret de Brokeback Mountain, des Huit Salopards de Quentin Tarantino ou encore d’Impitoyable, de Clint Eastwood. La route 70, plus au Sud, vous mènera à travers le Kansas et la ville de Denver. L’occasion de découvrir les lieux de tournage de Superman, mais aussi du Magicien d’Oz ou encore de Mars Attacks!.

Mars Attacks! de Tim Burton a été tourné en partie dans le Nevada

Las Vegas, la ville des lumières

Par la route ou en avion, votre chemin à travers le pays devra vous mener à Las Vegas. En effet, cette ville ultramoderne sortie du désert a été le décor naturel d’un nombre incalculable de films. Leur thème de prédilection ? Le jeu, et les casinos évidemment.

Après le Casino de Martin Scorsese, c’est ainsi la série des Ocean’s de Steven Soderbergh qui vient immédiatement à l’esprit. Les trois casinos cambriolés dans le film existent bel et bien, vous y retrouverez donc les décors exacts de Ocean’s Eleven. Est-il également besoin de citer Las Vegas Parano de Terry Gilliam, ou encore Las Vegas 21 avec Kevin Spacey ? Le fabuleux Rain Man avec Tom Cruise et Dustin Hoffman déroule une de ces scènes clé à Las Vegas. Une scène qui a ensuite été reprise quasiment à l’identique dans Very Bad Trip, qui se déroule exclusivement dans et autour de la ville.

Les premiers grands films tournés à Las Vegas datent des années 1960, comme l’Inconnu de Las Vegas avec Franck Sinatra ou Viva Las Vegas avec Elvis Presley.

Tout dans la cité du vice vous paraitra connu, tant le cinéma nous a rendu cette ville familière, particulièrement de nuit. Attention cependant à ne pas oublier de regarder votre montre, puisque le temps y passe très vite.

Et s’il vous reste encore quelques dollars en poche, il sera temps de reprendre la route vers le pays d’Hollywood : la Californie.

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Partie 2 : La route du Nord

Le charme discret de Boston

Après votre séjour à New-York, prenez la route vers le Nord, et rendez-vous à Boston. Plus discrète que New-York, Boston est pourtant le fief de la culture irlandaise sur le nouveau continent. À la clé ? Rien de moins que quelques-uns des meilleurs films sur la pègre moderne, mais aussi sur le déclin des anciennes banlieues riches.

Martin Scorsese y a réalisé certain de ses derniers grands succès, comme Shutter Island et Les Infiltrés. Mais c’est aussi Ben Affleck, brillant réalisateur de Gone Baby Gone et The Town, qui a contribué à donner une véritable âme à une ville qui laisse derrière elle ses heures de gloire. L’acteur-réalisateur, originaire de Boston, avait déjà mis la ville à l’honneur dans Will Hunting, avec son ami Matt Damon. Clint Eastwood y avait également tourné Mystic River, dépeignant le Boston des années 1970. Plus récemment, c’est le glaçant Spotlight qui a glané six Oscars.

Spotlight dépeint le héroïsme quotidien des journalistes de Boston.

Boston est montrée au cinéma comme une ville rude et discrète. Elle n’en possède pas moins une véritable identité visuelle. La ville est en réalité très accueillante, avec de nombreux parcs et monuments historiques impressionnants.

En route vers Chicago

Votre prochaine étape vous mènera vers le Lac Michigan. Si vous préférez louer une voiture plutôt que prendre l’avion, n’hésitez pas à faire un détour par les chutes du Niagara. Vous pourrez alors marcher sur les traces de Marylin Monroe, qui connue la consécration dans Niagara de Darryl F. Zanuck.

La ville de Gotham est fortement inspirée de celle de Chicago.

L’arrivée à Chicago devrait éveiller en vous une foule de souvenirs cinématographiques, sans même en avoir conscience. Sans qu’elle ne soit nécessairement citée, Chicago a marqué de son empreinte visuelle de nombreux grands films des dernières décennies. C’est en effet Chicago, et non pas New-York, qui a inspiré le design de Gotham dans les comics Batman. Ce qui a valu à la cité du Michigan d’accueillir le tournage de The Dark Knight, de Christopher Nolan. Al Capone ayant sévi à Chicago, la ville est le théâtre d’un grand nombre de films de gangsters. Les Incorruptibles, Public Ennemies et Les Sentiers de la Perdition ont ainsi profité de l’ambiance tamisée de la ville. Les Blues Brothers, Le Fugitif, ou encore La Folle journée de Ferris Bueller ont également mis à l’honneur la ville et la région des Grands Lacs en général.

Les couleurs de l’automne dans les brumes matinales des berges du Lac Michigan sont littéralement à couper le souffle. N’hésitez pas à y profiter de l’été indien avant de reprendre votre route à travers le Grand Ouest américain.

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Partie 1 : New York, New York

Votre arrivée se fera bien entendu à New York, l’une des villes les plus représentées à Hollywood. Des pires mafieux aux plus grands super héros, la ville a été le théâtre de certaines des plus grandes histoires jamais contées.

New York, la ville qui a inspiré les plus grands réalisateurs

Il s’agit évidemment de la ville culte de Martin Scorsese qui en a fait un personnage à part entière de la plupart de ses films. La ville y est à l’honneur jusque dans le titre de ces plus grands succès. On arpentera la ville en pensant à New-York New-York au Loup de Wall Street, ou encore à Gangs of New York. Woody Allen a également su personnifier New York, dans Annie Hall, Manhattan ou encore Hannah and Her Sisters.

Gangs of New York, fresque historique de Martin Scorsese

Les ruelles de la ville, ses docks et ses restaurants italiens ont particulièrement marqué les films de gangsters. Le Parrain, Les Affranchis, American Gangsters et The French Connection s’y déroulent tous en grande partie. De quoi découvrir les quartiers de Five Points, Lower East Side et Little Italy avec quelques clichés en tête.

Les monuments les plus iconiques du cinéma

La Big Apple a été également le décor de nombreux films d’action, comme Spider-Man, Godzilla ou bien Une Journée en Enfer. Certains des bâtiments les plus mythiques de New-York ont joué un rôle capital au cinéma. On se souviendra évidemment de l’Empire State Building, maltraité par King Kong mais aussi par les aliens de Independence Day. La Statue de la Liberté a, quant à elle été victime du monstre de Cloverfield et des combats des X-Men.

New York est aussi le décor de très nombreuses comédies.

Avant de quitter le tumulte de la ville, n’hésitez pas à profiter d’un des nombreux bars de la ville. Vous pourrez y retrouver le jazz de Cotton Club, de Coppola, ou du joli mais méconnu New York Melody.

La semaine prochaine, nous irons au Nord, vers Boston et Chicago.

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Le petit-déjeuner du Road Trip : complet et copieux

Le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée, les Américains l’ont bien compris. Il suffit de se rendre sur Google Image pour le comprendre rapidement. Contrairement à la France où on peut se contenter d’un café et d’un croissant, le petit-déjeuner est très consistant aux USA. Il ne faut donc pas s’étonner qu’ils proposent des steaks ou des œufs dès le matin. Généralement, les œufs sont cuits de deux manières en Outre-Atlantique : brouillés ou sur le plat. Attention toutefois, l’œuf sur le plat lui-même est proposé sous trois formes : peu cuits, cuits à point ou très cuits.

Le lunch est souvent à emporter

Que ce soit dans un « Diner », dans un Steak House ou autres, les gens viennent souvent pour prendre le petit-déjeuner. Le déjeuner ou lunch, lui est souvent commandé à emporter. Les Américains déjeunent beaucoup sur la route, pour deux raisons. Tout d’abord, ils n’ont pas besoin de manger quelque chose de consistant puisque leur petit-déjeuner l’a déjà été. Ensuite, prendre leur déjeuner sur le pouce leur permet de gagner du temps et de progresser tout au long de leur roadtrip.

Quelques informations utiles sur les habitudes aux States

Il faut savoir que la restauration aux Etats-Unis ne répond pas aux mêmes codes qu’en France. Par exemple, les clients et les serveurs se traitent d’une manière cordiale en France, sans plus. Aux Etats-Unis, il est d’usage de complimenter les serveurs. L’enthousiasme est de rigueur lorsqu’un serveur vient demander si tout va bien, si le plat est bon ou encore si le client de manque de rien. Faire un roadtrip implique plusieurs arrêts destinés à la restauration. Il est donc possible de s’exercer tout au long du voyage et de s’améliorer au fur et à mesure pour dire haut et fort « excellent » ou encore quelque chose comme « very good taste, thank you! ».

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