Les français en voyage aux États-Unis ont bien souvent mauvaise réputation. Accusés d’être « radins » notamment concernant les pourboires laissés, l’explication est pourtant simple : aux États-Unis, les pourboires ne sont que très rarement inclus dans la note, contrairement à ce que l’on peut observer en France. Pour éviter de conforter cette réputation, voici quelques réflexes à adopter.

Laisser un « tip » dans les restaurants

Les prix et la note dans les restaurants ne comprennent ni les taxes ni les pourboires : c’est pourquoi il convient de laisser un pourboire (« tip » en anglais) compris entre 15 et 20% de l’addition. Cette somme, si elle est comprise en France dans la rémunération du serveur, ne l’est pas aux États-Unis mais est pourtant imposée à hauteur de 15% au titre des revenus : en laissant moins de 15%, le ou la serveuse en sera donc doublement pénalisé(e)… Il est donc exclu de ne pas laisser de pourboire sauf à être véritablement mécontent du service. Dans ce cas, mieux vaut ne pas revenir dans l’établissement !

Dans le cas d’un règlement par carte de crédit, il suffit d’indiquer sur la note le montant du pourboire souhaité afin qu’il soit directement inclus dans le montant total par le serveur.

Toutefois, il se peut que le pourboire soit déjà compris dans la note, auquel cas il en est fait mention sur cette dernière. Attention, il existe deux termes dont un faux-ami pour désigner les pourboires : « tip » ou « gratuity ».

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Pourboires et autres prestations de service

La tradition du pourboire est extrêmement forte aux États-Unis et les restaurants ne sont pas les seuls concernés. Voici quelques exemples :

  • A l’hôtel : il est d’usage de donner 5 dollars au porteur, et 1 ou 2 dollars pour les voituriers.
  • Au supermarché : des employés se chargent parfois de remplir les sacs, auquel cas il convient de donner un petit pourboire de 1 dollar.
  • Dans un taxi : le pourboire s’élève à environ 10% du prix.

De manière générale, les pourboires sont de mise quelle que soit la situation : du coiffeur au livreur de pizza, le « tip » n’est pas obligatoire mais pas pour autant facultatif.